From: "julian samuel" <jjsamuel-AT-vif.com> Subject: Jen Drouin - LE REFUS LOCAL: Discrimination in the Cultural Institutions of Quebec Date: Mon, 8 Apr 2002 11:33:53 -0700 Dear Jen Drouin: I wonder if you would be read and consider signing our petition. I provide a French translation, in case you're having difficulty with English irony. Your help is appreciated. Thanks, Julian Samuel Keep in mind that it is an *ONLINE* petition: LE REFUS LOCAL: Discrimination in the Cultural Institutions of Quebec http://www.petitiononline.com/rrjme321/petition.html 29 March 2002 LE REFUS LOCAL: Discrimination in the Cultural Institutions of Quebec French text below Montreal is a multilingual and multiracial society yet members of visible minorities and Natives are excluded from the artistic life of this city. Publicly funded cultural institutions are the fundamental culprits in this exclusion. This is reflected both in their staffing practices and in the exclusion of visible minorities from programming, grants and acquisitions. These institutions hide behind pseudo-universality and supposed aesthetic judgements in justifying their choices of artists and staff. However, it is surprising that these same universal and aesthetic values result in an almost complete exclusion of visible minorities. Some statistics (federally and provincially funded institutions): - CBC English radio. Patricia Pleszczynska, head of English Programming for Quebec, says there is one visible minority in a total of seven key positions. All the key positions in local CBC radio programs such the morning program Day Break and the afternoon show Home Run are white. - Radio Canada; director of public relations Marie Gendron (French services) said that out of 512 directors and managers 14 are visible minorities (2.73 per cent) - Cinémathèque Québécoise, an institution which programmes films, videos, hosts conferences is all white. The programming is done by six white men: Robert Daudelin, Marco de Blois, Dominique Dugas, Alain Gauthier, Pierre Jutras and Pierre Véronneau. This institution has one black technician. - Montreal cultural weeklies Hour, Voir, ICI, and Montreal Mirror on average have about 4-6 key editorial positions of which none are visible minorities. - Conseil des Arts et des Lettres du Québec, has five key positions and 50 employees: not a single visible minority in any category. - Ex-Centris, a private arts institution devoted to film, video and new media, has six key positions; one is held by a visible minor, says Sylvie De Lorimier, director of public relations. - The Montreal Museum of Fine Arts (the largest museum in Quebec); Stéphane Aquin, a curator at this museum, says that all key positions, including the museums acquisitions committee, are held by whites. - Musée d'Art Contemporain. Marcel Brisebois, chief curator, says there are six curators and 13 trustees. He refuses to say whether there are any visible minorities at the institution. From (regular) personal contact with this institution it is clear that there are no visible minorities in curatorial positions. - The National Film Board of Canada. Suzanne Cote, Training and Equity Advisor, says that there are 12 visible minorities employees in key positions: 9.4% of the total number of 127 employees. - Societe de Developpement des Entreprises Culturelles (SODEC). This major provincial film funding institution does not have any visible minorities in seven key positions, such as directors of sections. And, out of a total of 102 employees there are three visible minorities in technical positions says Nancy Belanger, head of public relations. - Telefilm Canada. This organization is a major federal funder for films. Jeanine Basile, Communications et Public Affairs Attaché, says out of seven directors of departments there are no visible minorities. And there are 4 members of visible minority groups on staff which consists of 135 people.* Almost 30 per cent of the tax base in Montreal is multiracial. Visible minorities are funding these institutions with their tax contributions while being excluded from key positions within them. What this amounts to is taxation without representation. We the undersigned demand that the following solutions be implemented: The hiring of minorities for decision-making positions within publicly funded cultural institutions of Quebec; The hiring of minorities within the publicly funded art educational institutions of Quebec including Cégeps and Universities; A cultural balance in the acquisition committees of museums and the juries of arts councils to reflect the multicultural and multi-ethnic tax base of Montreal; Balancing the acquisition and programming process within museums to reflect the growing diversity of Quebec society and to compensate for the prolonged historical exclusion of visible minorities; We demand transparency in the process of art grants juries and in the museums acquisitions processes. The usual conflict of interest must stop. Furthermore, we demand that all levels government initiate a programme of affirmative action. Ralph Hajj: Visual Artist Julian Samuel: Film-maker, Author Rawi Hage: Photographer - Author Mary Ellen Davis: Film-maker *(Published by Julian Samuel in The Gazette, Montreal, Saturday, 17 June 2000.) LE REFUS LOCAL: discrimination dans les institutions culturelles du Québec Montréal est une société multiculturelle, multilingue et multiracial. Pourtant les membres des minorités visibles et des premières nations sont exclus de la vie artistique de la ville et de la province. Les établissements culturels - majoritairement financés par les taxes des citoyens - sont les responsables principeaux de cet état de choses. Ceci se refléte par leurs pratiques d'emploie et par une exclusion des artistes et des membres de minorités visibles de leurs programmations, de l'occroitement de bourses et de l'acquisitions d'oeuvres d'art par les collections publiques. Ces institutions se cachent derrière une pseudo-universalité et derrière des jugements supposés esthétiques pour justifier leurs choix d'artistes et leurs pratiques d'embauches. Cependant, il est assez étonnant que ces mêmes valeurs universelles et esthétiques ont comme conséquence une exclusion presque complète des minorités visibles. Quelques statistiques: - CBC Radio, section anglaise : Patricia Pleszczynska, tête de la programmation anglaise pour le Québec, dit que dans sept positions principales il y un seul employé membre de minorités visibles. Toutes les positions principales dans les programmes locaux tels que Day Break, et Home Run, sont occupé par des blancs. - Radio Canada: La directrice des relations Publiques Marie Gendron (Servies Français) a dit que des 512 directeurs et gestionnaires 14 sont des membres de minorités visibles (2.73 pour cent). - La Cinémathèque Québécoise, un établissement qui programme des films, des videos et des conférences est composé exclusivement de blancs. La programmation est faite par six hommes blancs: Robert Daudelin, Marco de Blois, Dominique Dugas, Alain Gauthier, Pierre Jutras et Pierre Véronneau. Cet établissement a un technicien noir. - Les hebdomadaires culturels de Montréal, Voir, Hour, Ici et le Montreal Mirror ont une moyenne de quatre à six positions editoriales clefs. Aucune n 'est occupé par des membres de minorités visibles. - Le conseil des arts et des lettres du Quebec a cinq positions clefs et 50 employés : pas un seul membre de minorité visibles dans les deux catégories. - Ex-Centris, une institution culturelle privée, consacrée aux films, vidéos et nouveaux médias a six positions clefs ; d'après Sylvie de Lorimier directrice des relations publiques, une seule de ces positions est tenue par un membre de minorité visible. -Le Musée des Beaux-Arts de Montréal (le plus grand musée au Québec) ; Stéphane Aquin, conservateur de ce musée dit que toutes les positions, incluant celles des membres du comité d'acquisition, sont tenue par des blancs. Musée d'Art Contemporain. Marcel Brisebois, conservateur en chef, dit qu'il y a six conservateurs et 13 administrateurs. Il refuse de dire s'il y a des membres de minorités visibles dans son établissement. À partir de contactes personnels régulièrs il est claire qu'il n'y a pas de minorités visibles dans des positions de conservations. L'Office National du Film du Canada : Suzanne Cote, conseillère de formation et d'équitée dit qu'il y a 12 membres de minorités visibles dans des positions clefs: 9.4% du total des 127 employés. La Societe de Developpement des Entreprises Culturelles (SODEC) : cette institution provinciale majeur, responsable du financement des films Québecois n'a aucun membre de minorité visible dans ses sept positions clefs. D'après Nancy Belanger, responsable des relations publiques, des 102 employés il y a trois membre de minorités visibles dans des positions de techniciens. Telefilm Canada : cette organisation est un important bailleur de fonds fédéral pour la production de films. Jeanine Basile, département de communications et attachée aux affaires publiques, dit que sur sept directeurs des services il n'y a aucun membre de minorité visible. Et des 135 personnes qui composent le personel il y a 4 membres de minorité visible.* Presque 30% des contributions globales d'impôts à Montréal sont multiraciale. Les minorités visibles financent des institutions culturelles qui les excluent des positions clefs et de leurs programations. Ceci represente une situation de taxation sans representation. Nous les sous-signés demandons que les solutions suivantes soient misent en application: -L'embauche de minorités visibles dans les positions clefs des établissements culturels financé par le publique; -L'embauche de minorités visibles dans les établissements éducatifs financé par le publique, incluant les département des arts dans les universités et les cégep; -Nous exigeons un équilibre culturel dans comités d'aquisition et jurys qui reflète la nature multiculturelle et multi-ethnique des contribuables aux impôts à Montréal; -Un équilibre dans les procédés d'acquisitions et dans les programmations des musées Québecois qui reflète la diversitée croissante de la société Québecoise et qui compense l'exclusion historique et prolongée de ses minorités visibles; -Nous exigeons une transparence accrue dans le fonctionnement des jurys du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et dans les procedures d' acquisition des musées. Les conflits d'intérêts habituels doivent s'arrêter. En outre, nous exigeons que le gouvernement initie un programme d'actions affirmatives. Samuel Julian - Documentairiste, écrivain Ralph Hajj - Artiste Visuel Marie-Ellen Davis - Cinéaste Rawi Hage - Photographe, écrivain *(Statistiques Publiées par Julian Samuel dans The Gazette, Montreal, Saturday, 17 June 2000.) ** --- from list postcolonial-AT-lists.village.virginia.edu ---
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